Acceptation, Lucie Alvarez, coach, poésie

L’acceptation

Depuis l’enfance, j’entretiens un lien avec les chevaux.

Ils ont toujours eu une place importante dans ma vie.

J’avais des projets avec ces fidèles compagnons.

Et puis, j’ai été blessée. Le diagnostic révélait de sérieuses lésions. Et le pronostic que je ne pourrai plus monter à cheval.

Pendant de nombreux mois, j’ai lutté contre la douleur et cherché à la faire disparaître. J’ai cherché des solutions à l’extérieur. En vain.

Et puis, est venu le temps de l’acceptation. J’ai accepté de ne plus pouvoir monter à cheval pour un temps indéfini.

J’ai accepté la douleur. Je n’ai voulu rien d’autre. Je l’ai traversée. Je l’ai embrassée. Elle m’a alors ouvert des territoires inexplorés. Cela a été une véritable odyssée à la rencontre de moi-même.

Aujourd’hui, elle est toujours présente en filigrane. Mais, je ne souffre pas, je ne lutte pas. Elle est mon amie. A son contact, je ne verse plus des larmes de colère mais des larmes de compassion.

Je sais aussi que lorsqu’elle s’intensifie, ce n’est qu’un passage fugace. Une fois son message délivré, elle s’en va aussitôt.

Je sais que plus je ferai miens ses messages, plus ses visites se feront rares.

Je sais que je remonterai à cheval. Dans cette vie ou une autre.

Car les chevaux viennent me chercher dans mes rêves et m’invitent à de nouvelles chevauchées.

Lucie Alvarez

L’acceptation

Depuis l’enfance, j’entretiens un lien avec les chevaux.

Ils ont toujours eu une place importante dans ma vie.

J’avais des projets avec ces fidèles compagnons.

Et puis, j’ai été blessée. Le diagnostic révélait de sérieuses lésions. Et le pronostic que je ne pourrai plus monter à cheval.

Pendant de nombreux mois, j’ai lutté contre la douleur et cherché à la faire disparaître. J’ai cherché des solutions à l’extérieur. En vain.

Et puis, est venu le temps de l’acceptation. J’ai accepté de ne plus pouvoir monter à cheval pour un temps indéfini.

J’ai accepté la douleur. Je n’ai voulu rien d’autre. Je l’ai traversée. Je l’ai embrassée. Elle m’a alors ouvert des territoires inexplorés. Cela a été une véritable odyssée à la rencontre de moi-même.

Aujourd’hui, elle est toujours présente en filigrane. Mais, je ne souffre pas, je ne lutte pas. Elle est mon amie. A son contact, je ne verse plus des larmes de colère mais des larmes de compassion.

Je sais aussi que lorsqu’elle s’intensifie, ce n’est qu’un passage fugace. Une fois son message délivré, elle s’en va aussitôt.

Je sais que plus je ferai miens ses messages, plus ses visites se feront rares.

Je sais que je remonterai à cheval. Dans cette vie ou une autre.

Car les chevaux viennent me chercher dans mes rêves et m’invitent à de nouvelles chevauchées.

Lucie Alvarez

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